Le 5 avril 2016, Forum a eu le plaisir d’accueillir Pierre Gattaz, président du MEDEF depuis 2013, pour une conférence en IBM Hall à l’emlyon business school.

Si Pierre Gattaz a décidé d’être président du MEDEF et qu’il était avec nous ce jour, c’est pour faire passer une idée : la France est une mine d’or, pleine d’atouts, mais elle gâche ce potentiel en n’assumant pas pleinement l’entreprise et l’économie de marché. Selon lui, seul le libéralisme a fonctionné dans le monde : il faut mondialiser, exporter et innover.

Pour Pierre Gattaz, de mot d’ordre est clair : réformer. Si on le fait comme il faut, en expliquant le contexte de mutation, alors nous pourrons créer « La France de tous les possibles »
Pour cela, la France doit répondre à trois défis :

– Retrouver de la croissance économique. Pour cela, le pays doit mettre ses atouts à disposition du monde au lieu de se rétracter.

– Inventer le futur en privilégiant le numérique, le travail, les énergies renouvelables…

– Retrouver de la compétitivité, en valorisant la réussite et la richesse :

▪ Baisser les impôts des entreprises
▪ Flexibiliser le marché du travail, « château fort » duquel nous devons « ouvrir les portes et les fenêtres ». Ainsi, les salariés n’auraient pas si peur de perdre leur emploi puisqu’il serait facile d’en retrouver un.
▪ Simplifier les codes et normes, dont la complexité contraint les employeurs. « Il faut passer d’un monde de contrainte à un monde de confiance »

Pierre Gattaz a regretté le retrait de la loi El Khomri de deux des principaux articles : : le plafonnement des indemnités prud’homales et le dialogue direct entre salariés et employeurs. Pierre Gattaz regrette cette décision. Selon lui, tout d’abord, le plafonnement permettait d’avoir une visibilité. Trop de petits employeurs refusent d’embaucher par peur d’être confrontés aux prud’hommes, dont les sanctions sont parfois excessives et injustifiées. La deuxième mesure permettait de simplifier le dialogue au sein des PME, dans lesquelles il est naturel de parler en face à face et non de passer par un mandat syndical.

A travers cette conférence, Pierre Gattaz a alors exprimé son espoir et ses attentes face aux jeunes étudiants en école de commerce. Selon lui, la logique de l’international prime : il faut s’ouvrir, se libéraliser et récompenser la réussite.

Nous tenons encore à remercier Pierre Gattaz pour sa participation à cette conférence très intéressante.

Vous pouvez revoir la conférence en intégralité sur le lien ci-dessus ou sur notre chaine Youtube.

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